Peux-tu nous parler de ton parcours au Pays de Galles et ce qui t’a motivé à rejoindre le club cette année ?
La saison dernière, j’ai joué à Cardiff Rugby, l’équipe que je supportais quand j’étais enfant. J’ai toujours admiré l’atmosphère qui régnait lorsque j’ai joué en France, les supporters étant très passionnés par leur équipe. C’est aussi l’occasion de découvrir une nouvelle culture et un nouvel environnement.
Comment s’est passée ton intégration ici à Chambéry, à la fois avec l’équipe et dans ta nouvelle vie en France ?
Oui, j’ai apprécié mes trois premiers mois ici. Tout le monde a été très accueillant et m’a aidé pour tout ce dont j’avais besoin, ce qui a facilité la transition.
Depuis ton arrivé en Savoie, quel est le plus gros changement à la fois dans le rugby français et en dehors des terrains ?
La différence serait probablement le style de rugby : beaucoup plus de remises en jeu et de conservation du ballon, les équipes essaient de conserver le ballon beaucoup plus et tentent des choses qui n’ont pas été faites dans mon pays. En dehors du terrain, c’est bien de voir une autre culture, il y a beaucoup de différences, ce qui est un bon changement.
En dehors du rugby, comment aimes-tu occuper ton temps libre ? As-tu découvert des passions ou des endroits particuliers ici ?
En dehors du rugby, ma partenaire et moi aimons emmener ma petite fille dans les parcs et les lacs de la région. Nous avons un bébé de 16 mois et il est important de l’occuper car elle est toujours en mouvement.
Le rugby gallois est réputé pour sa ferveur. Comment as-tu vécu cette transition vers la France, où le rugby a aussi une grande importance, mais avec peut-être des différences dans l’ambiance ou les supporters ?
Oui, au Pays de Galles, le rugby est le sport national et lorsque le Pays de Galles joue à Cardiff, c’est un événement qui attire de nombreux supporters. C’est la même chose en France, mais je pense qu’au niveau des clubs, les équipes françaises sont massivement soutenues, bien plus que chez nous, et avec autant d’équipes, c’est très impressionnant. Je dirais que l’atmosphère est différente avec beaucoup plus de chants et de groupes en France qu’au Pays de Galles.
Comment se passe ton adaptation à la langue française et la communication avec tes coéquipiers ?
Nous pensons qu’il est très important d’apprendre aussi vite que possible, surtout au poste que j’occupe, celui de numéro 10. La communication est importante pour ce poste, donc parler la langue ne peut qu’aider.